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jeudi 30 décembre 2010

Ascension du Mont Blanc, toit des Alpes 18 au 27 juin 2010

 Vendredi, le 18 juin 2010


Le grand départ de Montréal !  Petit gargouillement dans l'estomac avant le début de cette grande aventure pour moi.
Arrivé à l'aéroport de Lyon au petite heure du matin,  on se dépêche pour se rendre à Charles-de-Gaules pour le vol destination Genève et ensuite en route pour finaliser le tout en train jsuqu'à Chamonix.

17h30, il me reste à faire une petite marche entre la gare Les Bossons jusqu'à ma petite auberge "La Crèmerie du Glacier" ou je dormirai à 2 reprises durant mon périple. Une petite soirée tranquille pour se reposer et en profiter pour recharger les batteries ainsi que préparer le matériel pour le lendemain matin.

Gare Eaux Vives, Genève

Crèmerie du Glacier, Chamonix










 Dimanche, le 20 juin 2010

Après une belle nuit de sommeil et un bon déjeuner, je me suis rendu à notre point de rencontre à Chamonix Center en autobus où je devais rencontrer les cinq autre membres de mon équipe et notre guide.  À mon arrivée, seulement Charly et Stewart de Londres étaient là, les trois autres membres de l’équipe et notre guide principal, Georges, d’Odyssée Montagne étaient déjà en route vers le lieu de départ vu un petit problème de transport.
En accompagnant mes deux nouveaux amis Anglais dans leurs achats de bottes et crampons, j’ai immédiatement su qu’une belle amitié s’amorçait entre nous.  Une fois les achats faits, nous nous sommes empressés d’aller rejoindre le reste de l’équipe :  Cyril, Bruno et Maryne, tous venant de Bretagne et notre guide.  L’équipe était enfin réunie pour cette magnifique aventure de l’ascension du Mont-Blanc!

Georges, avait l’air super sympa et donnait vraiment l’impression d’être un vieux de la vieille malgré ses 48 ans.  Il nous a facilement tous mis en confiance.  Avant de partir, il a remis à chacun de nous un pain et un sac contenant nos collations pour les 6 jours d’expéditions à venir et je me suit dit :  Cool, c’est ça la haute montagne !

Par une température somme toute assez moche et froide nous avons amorcé la journée en montant en téléphérique et télésiège jusqu’au départ de la randonnée.  De là, nous avons marché un bon 2 heures pour nous rendre au Refuge Albert 1er à 2 706m d’altitude. 

Refuge Albert 1er

Marche d'approche











Quelle vue magnifique sur les Alpes et quels paysages à couper le souffle!  Je me suis senti comme dans un rêve… Je me suis aussitôt imaginé heureux de vivre ici, en montagne, avec ma conjointe et mes enfants!  Un tel hâvre de paix !


Le reste de la journée, à cause de la température, nous sommes restés à l’intérieur pour pratiquer nos noeuds, apprendre à nous connaître, prendre des photos et se reposer.  Nous nous sommes couchés très tôt pour être en forme pour la suite sur le glacier le lendemain.


 

Lundi, le 21 juin 2010


Au levé du soleil, je suis sorti pour prendre des photos.  La température était assez froide mais avec un lever de soleil si unique qui illumine les sommets autour de nous, ce fût un moment de pure félicité.


L’objectif du jour se situait en Suisse, le Refuge du Trient à 3 170m.  Le parcours était jalonné de montées très longues avec de bons dénivelés, ce qui a mis à l’épreuve notre endurance cardio-vasculaire et musculaire. 

Sommet Aiguille du Tour (3542m)

 









Un magnifique ciel bleu nous a suivi tout au long du parcours mais en fin de journée, des nuages remontant des vallées en bas de nous nous ont envahis à tel point que la visibilité est devenue quasi nulle.  Malgré cela, la journée s’est super bien passée et nous avons bénéficié toute la journée d’une vue nous laissant totalement bouche-bées.
Plateau du Trient











Nous avons passé une petite soirée tranquille au Refuge du Trient en discutant de notre journée et de celle du lendemain.  Rien de plus facile que de se détendre dans un bâtiment de style Suisse tout en haut d’une falaise de roches avec une vue sur une mer de glace entouré d’aiguilles… 


Mardi, le 22 juin 2010











Un autre lever de soleil superbe qui reluit sur les sommets enneigés autour de nous.  Je n’ai pu m’empêcher de grimper sur un petit cap de roche pas trop loin du refuge pour me faire caresser par les chauds rayons du soleil... 


Dès que tout le monde a été prêts, nous sommes partis vers la Fenêtre de Salena en passant par une corniche assez haute où une petite avalanche s’était passé la veille.  Sur le chemin du retour vers le Refuge Albert 1er, à cause de la quantité de nouvelle neige provenant de l’avalanche, nous avons été obligé de bifurquer vers une petite fourche.  J’ai alors jeté un coup d’œil, à ma gauche, sur la face nord de l’aguille de Chardonnet (3824m) et j’ai aperçu deux alpinistes à 200 ou 300 m du sommet!  Comme je les enviait! 

Aiguille de Chardonnet










Nous nous sommes arrêtés dîner au Refuge Albert 1er et comme notre acclimatation s’était très bien passée, nous sommes redescendus à Chamonix. 

J’étais enfin prêt pour l’ascension du Mont-Blanc!

Le restant de l’après-midi et de la soirée a été fort agréable.  Au menu :  souper au resto et bière sur une belle terrasse d’hôtel avec mes compagnons.  Ensuite, j’ai préparé mon matériel pour les deux journées d’ascension qui débutaient le lendemain midi.  La nuit a été assez courte à cause du stress bien sûr mais aussi et surtout, à cause de l’excitation. 


 Mercredi, le 23 juin 2010

Nous avons rejoint nos guides au téléphérique des Houches pour prendre ensuite le tramway Bellevue pour nous rendre au Nid d’Aigle situé à 2 372m d’altitude.  Le tramway Bellevue est un petit train à crémaillère qui longe de très profonds précipices… Avant de pouvoir nous y embarquer, nous avons dû patienter un bon deux heures car le tramway avait déraillé un peu plus bas pour la deuxième fois de la journée!  Finalement notre trajet s’est bien passé jusqu’au Nid d’Aigle et nous avons pu profiter pleinement de la superbe vue sur le Glacier de Bionnassay tout au long de la montée. 

 

Nous nous sommes mis en marche pour une randonnée de deux heures afin de nous rendre au Refuge Tête Rousse à 3 200m qui sera notre point de départ pour l’ascension finale du lendemain matin.  Il s’agit d’un beau refuge rempli à craquer de gens des quatre coins de la planète pour vivre cette belle aventure.  


La soirée a été courte mais le sommeil était au rendez-vous pour cette dernière nuit avant l’assaut final!


Jeudi, le 24 juin 2010


Je me suis levé à 3h45 pour être fin prêt à partir à 04h30 am.

Petit déjeuner pris, sac à dos prêt, bottes et crampons mis, cordages sécurisés :  Départ!

Nous avons opté pour l’ascension directe du sommet à partir du Refuge de Tête Rousse, ce qui nous donne une montée de 7 heures sans arrêt jusqu’au sommet, et une descente de trois heures jusqu’au Refuge du Goûter où nous passerons la nuit.

En équipe de deux plus un guide nous avons entrepris la première étape, et non la moindre…  Elle consiste à escalader une paroi rocheuse de 620m de haut jusqu’au Refuge du Goûter à 3 817m.  La paroi étant  très abrupte et verticale, cela demande beaucoup de force et concentration pour éviter les nombreuses chutes de pierres dans les couloirs.  Ce fût une belle montée qui s’est faite sans pépins et en moins de deux heures. 










Nous avons fait une pause de 15 minutes au refuge et avons ensuite continué les prochains 1000m de dénivelé avant d’apprendre qu’un membre de l’équipe avait dû rebrousser chemin pour cause de trop grande fatigue.  Il est vrai que la montée a été dure physiquement et mentalement…Je me suis rendu compte que l’adage qui dit que l’alpiniste en haute altitude était 80% mental et 20% physique n’était pas sans fondements.  Nous devons sans cesse nous parler intérieurement tout le long de la montée pour ne pas rebrousser chemin! 

 








Après avoir fait un autre petit arrêt au Dôme du Goûter à 4 304m pour recharger nos batteries, nous sommes repartis pour la dernière étape de l’ascension qui est dominée par des arrêtes tout le long des 500 m qui nous mènent au sommet.
 
 








Les derniers mètres ont été difficiles… Quatre ou cinq pas et repos obligé mais, quand j’ai vu qu’à une cinquantaine de mètres devant moi, Charly et Stewart se tenaient au sommet je me suis dit :  ‘’My god!, Ça y est!’’. 

Summit summit !!!











Merci à Altitude Sports !!!

 J’ai atteint le sommet du Mont Blanc le 24 juin 2010 à 10h40 am.

La joie, les larmes, la fatigue, les cris et les accolades au sommet furent extraordinaires!  Quelle vue autour de nous!  On voyait si loin!  D’un côté la France, de l’autre la Suisse et enfin, l’Italie…  Quel bonheur immense!  Nous sommes resté quinze à vingt minutes au sommet avec un soleil radieux et très peu de vents.  Quel paradis sur terre! 



 Le retour de trois heures vers le Refuge du Goûter pour notre dernière nuit en montagne fût difficile pour les jambes mais la soirée fort agréable en compagnie de nos guides fût tellement remplie de joie et fierté que nous avons facilement oublié toutes nos courbatures. 

Mission accomplie !!! 







Machu Picchu - Incas Trail aout 2009


Cuzco, Pérou
Le Chemin de l'Inca est un parcours de 39 kilomètres utilisé sous les Incas pour relier la cité royale de Machu Picchu à la Vallée sacrée, qui s'étend sur une quarantaine de kilomètres, à une heure de route de Cuzco. Il fait partie de l'immense réseau de communication établi dans tout le royaume, qui s'étendait à son apogée du sud de la Colombie jusqu'au Chili, en passant par le Pérou.

C'était le territoire des chasquis, les courriers du roi, qui se relayaient pour porter les nouvelles d'un bout à l'autre de l'empire.

Début du chemin des Incas, km82
On y accède aujourd'hui à partir de Cuzco. Il faut compter deux heures et demie en autobus pour atteindre le fameux kilomètre 82 d'où nous partons. Tout le monde vous dira que c'est un trekking «très difficile», mais ne vous laissez pas intimider : si vous êtes en santé et suffisamment en forme pour faire le Mont Washington au New Hampshire, vous pourrez faire le Chemin de l'Inca. Mais si vous avez un excès de poids, il vaut mieux le perdre avant le voyage que pendant...


Vue du Col
 Un monde sans air...La principale difficulté tient au fait qu'il faut grimper à 4200 mètres d'altitude la deuxième journée pour franchir le Col de la femme morte. À partir de 3300 mètres, la baisse du niveau d'oxygène affecte tout le monde, incluant les porteurs péruviens qui ont pourtant l'habitude de ce parcours. Le souffle est plus court, il faut faire des arrêts fréquents, mais les guides ne vous poussent pas dans le dos et vous laissent toute la liberté de faire l'ascension à votre rythme.




Pourquoi faire le Chemin de l'Inca? Certainement pas pour découvrir Machu Picchu. La citadelle est plus facilement accessible par autobus ou par train à partir de Cuzco. Le Chemin de l'Inca est avant tout réservé aux amateurs de randonnée pédestre en montagne et constitue un défi personnel que l'on peut inscrire avec fierté dans son carnet de voyages à l'étranger. Vous y aurez un contact privilégié avec la nature inhospitalière mais impressionnante des Andes péruviennes.

Quelle vue magnifique !

Wow !
Dès la première journée, je profite du soleil éclatant pour me caresser la
vue de ces  paysages hors du commun.

 










Le passage du Col de la femme morte, à 4200 mètres d'altitude, est un beau moment de fierté et d'allégresse. Après avoir souffert du manque d'oxygène et connu le froid des sommets élevés, j'apprécie la descente vers la végétation tropicale qui occupe la majeure partie de la randonnée à l'approche de Machu Picchu.
La montée !!!


 


 





Pancarte du sommet du Col

Sommet du Col


 
La troisième journée vous mènera sur plusieurs sites particulièrement intéressants des postes de garde, construits sous le règne des Incas pour surveiller l'accès à leur territoire.






Au petit matin du quatrième jour, on vous sortira du lit à 4h30, épuisés mais fébriles à l'idée de franchir enfin la porte du Soleil pour accéder à Machu Picchu. Alors là, il faut se pincer pour y croire parce que le bonheur total, ça ressemble à ça.

La Citée Incas


Après 4 jours de trek...enfin arrivé
 



 Ce n'était pas assez d'avoir parcouru 40km en 4 jours et de visiter la merveilleuse citée des Incas que j'ai eu une envie folle de faire l'ascension du Mont Machu Picchu dans une chaleur assez accablante mais la vue du sommet était à couper le souffle !
 
 
La montée du Mont Machu Picchu

Faut pas rater la marche sinon la décente est mortelle !










Sommet du Mont Machu Picchu (2720m)